La cigarette électronique ne fait pas l’unanimité selon le site web de La Croix
Il ne se passe plus un seul jour sans que la Cigarette Electronique ne fasse l’objet d’un article dans la presse. Cette fois-ci c’est La Croix qui sous la plume de Catherine MONIN donne son avis et propose un article assez complet. D’après elle « les Français sont de plus en plus nombreux à recourir à ce produit de substitution à la cigarette » et ce seraient quelques 500.000 personnes qui utiliseraient la cigarette électronique en France. Chiffre à prendre quand même avec précaution vu qu’il a été fourni par les « industriels ». Whaouh ! on a même des industriels désormais!
Plaisanterie à part son article montre bien que la classe médicale reste divisée et prudente sur la Cigarette Electronique mais elle met quand même en relief le fait que certaines recherches ont montré que la cigarette électronique était moins dangereuse que celle à combustion.
Vous trouverez ci dessous quelques extraits de cet article que vous pouvez consulter intégralement sur le site de La Croix.
Ce phénomène de société divise les professionnels de santé. Certains voient en elle une nouvelle arme anti-tabac, d’autres craignent qu’elle n’encourage l’addiction.
Le concept séduit de plus en plus les 13 millions de fumeurs réguliers de France.
La version électronique de la cigarette traditionnelle intéresse une population soucieuse de se débarrasser de cette habitude qui tue chaque année plus de 60 000 Français.
DIVISION DES TABACOLOGUES
Tout comme les scientifiques, les tabacologues sont divisés sur la question.
Certains recommandent déjà le produit à leur patient, jugeant qu’il s’agit d’un moindre mal par rapport aux dégâts liés à la combustion et aux adjuvants contenus dans les cigarettes classiques.
D’autres craignent qu’il ne décourage les fumeurs d’abandonner définitivement le tabac. « Ce qui pose problème avec ce produit, c’est qu’une personne qui cherche à arrêter de fumer va continuer d’entretenir une gestuelle de fumeur, explique le docteur Anne Benard, tabacologue à Roubaix (Nord). Il sera donc plus facilement susceptible de replonger dans l’addiction. Par ailleurs, la fabrication est parfaitement incontrôlée, la composition est floue et on ne sait pas quels peuvent être les effets à long terme de l’inhalation de certaines substances, comme le propylène glycol, utilisé dans la composition d’aliments industriels et dans les fumigènes. »
Ouf, ils nous ont pas sorti l’histoire de l’anti-gel, mais c’était moins une !
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