Le 15 novembre 2017, en votant l’amendement de la sénatrice Simona Vicari, les sénateurs italiens ont fait passer ces produits sous monopole d’État.
Si ce vote est confirmé au terme du chemin parlementaire, la vente et la distribution des produits à base de nicotine seront sous la responsabilité de l’Agence des douanes et du monopole. Ils devront donc bénéficier d’une licence pour être distribués en magasin.
Les points de vente spécialisés existants peuvent toutefois continuer à vendre leur stock, au moins jusqu’au 31 mars 2018, date à laquelle l’agence des douanes est censée présenter les exigences qu’auront à remplir les acteurs qui souhaitent poursuivre la commercialisation des cigarettes électroniques.
L’amendement prévoit également l’interdiction de la vente en ligne. Cette mesure devrait rapporter 9,5 millions d’euros de recettes fiscales. Les buralistes et les cigarettiers devraient en être les grands gagnants.