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Santé

Santé et cigarette électronique

Si nous nous passionnons pour la cigarette électronique, les questions relatives à la santé ne sont pas absentes de nos préoccupations, bien au contraire. Force est de constater que l’on ne sait pas grand-chose sur les risques encourus par les adeptes de la cigarette électronique.

Certes les composants du liquide contenu dans les cartouches ou dans le e-liquide sont peu connus mais aucun d’entre signalé comme cancérigène ou à grand risque pour la santé, mais ceci à l’état liquide. Qu’en est-il quand ce liquide est chauffé à 60 ou 80° voir plus et passe dans les poumons ? Certains avancent comme argument sur la dangerosité du propylène de glycol (principal composant de la plupart des cartouches) qu’il y en a dans l’antigel… Vu comme cela c’est frappant et ça fait peur. Cependant c’est stupide, du propylène de glycol (donc de l’antigel…) il y en a aussi dans des sirops pour nourrissons par exemple ! Ce qu’ils se gardent bien de dire.
Donc on ne sait pas et on aimerait bien savoir.

En juillet 2008 l’AFSSAPS, dans un communiqué (désormais introuvable sur le site de l’ANS) largement repris par les médias, avait fait naitre l’espoir en « appelant à la plus grande prudence » dans l’utilisation des cigarettes électroniques tout en indiquant que « saisie par la Direction générale de la santé, l’Afssaps a examiné les conditions de mise sur le marché des cigarettes électroniques et effectué une première analyse des risques potentiels. Elle conduira une évaluation approfondie, avec le concours d’experts toxicologues. » La responsable du service de l’évaluation des médicaments de l’Afssaps avait même déclaré espérer avoir une première idée « avant la fin de l’année (2008) » ajoutant que « de toutes façons s’il y avait la moindre préoccupation nous le ferons savoir ».

Ecouter l’interview sur RTL qui date du début juillet 2008 mais dont aucune promesse ne semble avoir été tenue.

Or aucun résultat et aucune préoccupation rendue publique. Comment interpréter ce silence ?
Il devient urgent que l’Afssaps, en qui nous avons toute confiance, comme elle s’y est engagé se prononce sur la base des études annoncées. En tant qu’autorité en matière de « sécurité sanitaire » en France elle doit comme elle l’a annoncé il y a pratiquement un an déjà se saisir de ce dossier.