Logo billet ecig-magPour ses cartouches, la cigarette électronique « Révolution » vendue par Econoclope mérite bien son nom

La cigarette électronique ( on devrait plutôt dire le Vaporisateur Personnel) « Révolution » proposée à la vente en France par Econo’clope au delà des gadgets pas forcement utiles ( voir notre test ) dont elle dotée ( changement de couleur de la led, mini lampe de poche, switch sensitif…) se distingue par ce qui est à mon sens une avancée majeure, à savoir la durée des cartouches. Même si on exagère un peu ses qualités. D’accord ce n’est pas une Révolution mais une avancée et on en parle plus.

Je ne connais pas, loin s’en faut, tous les modèles de cigarette électronique et en plus j’évite ce que l’on appelle les « mods » souvent très onéreux et qui à mon sens, même s’ils sont performants, ne justifient que très rarement le prix demandé. C’est la raison pour laquelle j’ai une prédilection pour les produits de grande diffusion, commercialisés par des vendeurs dont la réputation du SAV est excellente et surtout dont le prix se situe aujourd’hui en dessous des 70€ pour un kit complet. La « Révolution » rentre bien dans cette catégorie et mérite que l’on s’y attarde un peu.

Regardons tout d’abord les aspects qui intéressent le plus le consommateur lambda de cigarettes électroniques:
– Au niveau de la production de vapeur elle se situe incontestablement parmi les meilleures.
– Le temps d’utilisation des batteries est ce qu’il y a de plus correct.
– La durée des cartouches est nettement au dessus de la moyenne.

C’est ce dernier aspect que je tiens à souligner car rien de plus agaçant que de devoir changer ( ou recharger) une cartouche toutes les 20 ou 30 taffes. Bien sûr il y a le « dry » aujourd’hui facilité par les « drip-tips », efficace mais fort peu pratique quand on conduit ou même lorsque l’on flâne dans les rues. Je ne connais pas les raisons techniques (ou pragmatiques) qui font que les cartouches de la Révolution durent longtemps, mais elles durent et quand on veut les recharger, ce ne sont pas 4 ou 5 gouttes que l’on peut rajouter mais 10/12 ( mon record est de 18) et je n’ai jusqu’à présent jamais eu ce goût de brûlé synonyme de manque de liquide. Quand on la recharge, parfois il faut écarter légèrement le coton avec un trombone par exemple pour laisser remonter l’air, surtout avec les liquides à forte viscosité.

La contrepartie c’est  qu’il y a une perte au niveau des arômes.et que l’on ne peut pas changer ou nettoyer l’atomiseur. Mais s’il marche sans faiblir pendant plusieurs mois (c’est à vérifier) ce n’est pas un handicap. C’est déjà plus gênant pour ceux qui ont l’habitude de changer souvent d’arôme. Mais comme ce n’est pas mon cas, je l’avoue, je suis séduit.

Le fabricant devrait poursuivre dans cette voie en supprimant les gadgets inutiles et en essayant de proposer un bloc atomiseur/bec amovible qui une fois enclenché entrerait en contact avec le circuit de la batterie. En tous cas il ne faut surtout pas abandonner cette, disons, trouvaille parce que la durée des cartouches c’est vraiment, aujourd’hui, le maillon faible de la cigarette électronique et que la solution trouvée pour la Révolution est une piste sérieuse.