Nous vous proposons ici, sans commentaires car nous reviendrons sur le sujet, la traduction libre d’un texte  présenté le 2 septembre à Vienne lors des journées de l’ERS ( European Respiratory Society ) sur la santé et la cigarette électronique

Effet aigu de la cigarette électronique sur la fonction pulmonaire chez des sujets sains et fumeurs

S. A. Gennimata, A. Palamidas, G. Kaltsakas, S. Tsikrika, S. Vakali, C. Gratziou, N. Koulouris (Athènes, Grèce)

La Cigarette Electronique est commercialisée comme produit potentiellement plus sûr de l’exposition du tabac,
mais il n’y a pas suffisamment de données concernant son impact sur le système respiratoire. Par conséquent,
nous nous préparons à enquêter sur les effets aigus de l’e-cigarette sur les fonctions respiratoires chez des sujets
sains et chez des fumeurs avec ou sans obstruction des voies respiratoires chroniques (MPOC et asthme). Nous
avons étudié 32 sujets consécutifs (16 hommes) et 8 n’ont jamais été fumeurs – 24 étaient des fumeurs (11
avec spirométrie normale) et 13 patients avec MPOC et asthme. Spirométrie, volumes pulmonaires statique,

résistance des voies aériennes (Raw), conductance des voies aériennes (sGaw) et essai de souffle d’azote (la
pente de la phase III, ΔN2/L), ont été mesurés avant et après l’utilisation d’une e-cigarette fumée pendant 10
minutes.

Immédiatement après avoir fumé une e-cigarette pendant 10 minutes, il y avait :

a)une augmentation statistiquement significative de brut % pred.(de 223±80 à 246±86, p = 0,008),

b)une diminution statistiquement significative de sGaw %pred. (de 46±20 à 41±17, p = 0,005),

c)une augmentation statistiquement significative de ΔΝ2/L %pred (de 146±100 à 164±121, p = 0,002).

Fumer une e-cigarette pendant dix minutes provoque une augmentation significative de la résistance des voies
aériennes et de la pente de la phase III, ainsi qu’une diminution de la conductance des voies aériennes dans
notre groupe. Ces données montrent qu’il y a un effet immédiat d’une seule e-cigarette. De plus amples études
sont nécessaires pour établir les effets immédiats et à long terme de l’e-cigarette.

 

Comme quand je lis  « ΔΝ2/L %pred (de 146±100 à 164±121, p = 0,002) »  j’ai évidemment, comme vous tous,  tout compris, je vais faire appel à des spécialistes pour décortiquer ça et revenir sur le sujet. Mais à mon avis rien n’est très clair dans cette étude.