Serions nous des vaches à lait?
Bon, ça d’une certaine manière on le savait déjà, mais d’ici à ce que le propylène-glycol nous serve de complémentation alimentaire…
C’est pas une blague, sur le site « Paysan Breton » on nous explique comment augmenter la production des vaches à lait avec du… propylène glycol.
« Lors du passage à la traite, une complémentation précise de la ration est désormais possible », affirme Anthony Loric, technicien chez Sanders. Selon le niveau de production, les laitières consomment jusqu’à 4 kilos de concentré supplémentaire. Un ajout de propylène glycol (200 ml par vache et par jour jusqu’à mi-lactation) est réalisé pour augmenter l’appétence et donc la fréquentation du robot (jusqu’à cinq traites par jour pour certaines fortes laitières). « Une cure trimestrielle d’hépato-protecteur est également réalisée ». Au total 200 grammes de concentrés sont consommés par litre de lait produit. Les laitières conservent un bon état corporel.
Les résultats de fertilité se sont améliorés. 48% de réussite en première insémination. « 95% des vaches sont pleines à la troisième insémination », précise l’éleveur. Les vaches taries sont logées en bout de bâtiment. Elles reçoivent le quart de la ration de base des laitières. « L’absence de transition alimentaire est un avantage ».
A noter que 200ml c’est énorme, un peu comme si quelqu’un pesant 60kg en ingurgitait 15ml… En gros cela équivaut à une vingtaine de cartouches de cigarette électronique par jour!
Et puis si on recoupe cette information avec celles mises en avant par des organismes tels la FDA ou l’AFSSAPS, si je comprends bien on donne de l’antigel à nos vaches… peut-être pour pouvoir les laisser plus longtemps dans le pré en hiver…
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