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News et Santé

Selon le Conseil américain pour la science et la Santé, les craintes et les critiques émises à l’encontre de la cigarette électronique seraient infondées.

C’est avec beaucoup de retard que je publie ce texte de l’American Council on Science and Health, déjà publié sur le forum-ecigarette et repris dans « Le Post » par Imodiris. Mais comme mieux vaut tard que jamais…
A signaler que l’article d’origine  » The Top T’en Unfounded Health Scares of 2010 « ( maj: n’est plus en ligne) vaut le détour, car il n’y est pas seulement question de cigarette électronique, mais d’autres rumeurs infondées.

La traduction a été assurée par eSmoker-INC qui nous a autorisé à la reproduire.

The Top Ten Unfounded Health Scares of 2010

2. La peur infondée : La cigarette électronique est un système de distribution, sans odeur et sans flammes, de nicotine qui contient des éléments cancérigènes tel que le diéthylène glycol et les nitrosamines, pouvant causer un risque de santé à leurs utilisateurs. En raison de leur troublante ressemblance à des cigarettes normales certains organismes de santé publique pensent qu’elles pourraient encourager les personnes à continuer de fumer.

L’origine de la peur, début 2010, la FDA a décidé de catégoriser la cigarette électronique, comme  dispositif médical et non comme un produit du tabac, les plaçant alors sous le coup d’une règlementation plus stricte qui devrait forcer les fabricants de cigarettes électroniques à procéder à de longs essais cliniques afin de permettre à leurs produits de rester sur le marché. En juillet, ACSH a rejoint d’autres d’intérêts et de santé publiques en qualité d’amicus (amis de la cour), afin d’interjeter appel de la décision de la FDA. En décembre une cour d’appel fédérale a annulé l’injonction de la FDA et déterminé que en raison de ses composés contenant de la nicotine, les cigarettes électroniques devaient être réglementées en tant que produit du tabac.

Couverture médiatique:

Dans un communiqué du CDC (centres de contrôle et prévention des maladies), Nancy Brown, PDG de l’association de cardiologie américaine (AHA), a spécifié :  » aucun produit du tabac est sain à la consommation. Les risques de santé associés à l’utilisation de tabac sont extrêmement bien documentés, et un récent communiqué de l’AHA indique que les produits du tabac sans fumée, augmentent les risque d’accidents cardiaques fatals et d’attaques, et certains cancers. » Ces interrogations sont fondées par une étude publiée le 5 novembre, dans une des éditions de la revue du CDC.

Heureusement, des célébrités de premiers plan, telle que Katherine Heigl ont pris la parole publiquement et fait la promotion des e-cigarettes, en tant que meilleur alternative à la cigarette traditionnelle, et qui aidait aussi à arrêter ces dernières définitivement quand rien d’autre ne le permettait. Pendant une apparition sur le Late Show de David Letterman, Mlle Heigl a fait une démonstration de la cigarette electronique, expliquant : « vous prenez l’habitude de cela » – amenant sa main à sa bouche -« et de souffler de la vapeur d’eau si bien que vous ne faites pas de mal à votre entourage ni à vous même ».

Point de vue de l’ACSH

Après que Mariann Piano, docteur et professeur à l’université de l’Illinois à Chicago (département science bio comportementale) ait dit que  » les produits du tabac sans fumée sont nocifs et addictifs – cela ne présente pas vraiment une meilleure alternative » dans un communiqué du mois de décembre de l’AHA, le docteur Gilbert Ross, de l’ACSH lui a répondu directement. En réponse aux allégations que les produits du tabac sans fumée sont dangereux, le Dr Ross a écrit : « il est clairement évident, de manière alarmante que vous avez abandonné la science en voulant faire retentir ce signal d’alarme destructeur et sans fondement :les études que vous citez ne montrent que de minimes voire aucuns problèmes inhérent à l’utilisation de ces produits du tabac sans fumée et quand bien même ces quelques études supportant votre thèse sont basées sur un panel de différents types de produits du tabac sans fumée, ne présentant aucune similarité avec la gamme moderne de ces dispositifs. »

Heureusement, les lecteurs du « daily caller » ont eu la chance de lire attentivement la défense de l’apparition de Katherine heigl avec ses e-cigarettes par le Dr Whelan, dans laquelle il déclarait : « une fois de plus, ce n’est pas la nicotine qui est dangereuse dans les cigarettes traditionnelles, mais les toxines et produits cancérigènes issus de la combustion – la fumée – qui est inhalée profondément dans les poumons puis dans la circulation; il n’y a aucune raison de penser que les e-cigarettes présentent les mêmes risques, compte tenu du fait qu’il n’y a pas combustion. »

Également les équipes de l’ACSH ont demandés aux lecteurs de notre « dispatch » de soumettre des commentaires en rapport avec leur propres expériences d’utilisation de la e-cigarette en tant qu’outil de sevrage tabagique et ont été submergés par de nombreux témoignages positifs tels que cette réponse de Kim SanFanandre :  » j’ai fumé pendant 30 ans, 2 paquets de cigarettes, avant de trouver les e-cigarettes. J’ai complètement arrêté de fumer, 5 jours après avoir essayé la e-cigarette et n’ai pas refumé depuis 6 semaines et demi. Les e-cigarettes ne devraient pas être interdites ou diabolisées. Au lieu de cela, les e-cigarettes devraient être encouragées en tant qu’alternative à la cigarette traditionnelle. »

Conclusion :

L’ACSH dénonce depuis longtemps les méfaits du tabac et soutient la mise en place de stratégies efficaces et avérées permettant aux fumeurs d’arrêter définitivement. L’ACSH défend les cigarettes électroniques en tant que procédé permettant la diminution risques pour les fumeurs actuels qui sont addicts, et qui ont essayé et échoué dans leur tentative d’arrêt du tabac, mais  n’encourage son utilisation à personne d’autre. Les composants chimiques trouvés dans la cigarette électronique ne posent qu’un danger infime à la santé des individus, et ne devraient pas être considérés en tant que toxiques ou cancérigènes.
Il est irresponsable que des organismes de santé publique tels que la CDC et l’AHA dénoncent l’utilisation de la e-cigarette en tant que méthode efficace au sevrage tabagique. Par la même, ils continuent de promouvoir l’utilisation de la cigarette traditionnelle pour la majorité des fumeurs qui ont échoué dans leur tentative d’arrêt et ayant utilisés les méthodes de sevrage tabagique approuvées.