Logo article billets sur la Cigarette Electronique

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Après 6 ou 7 ans la  cigarette électronique a atteint son âge de maturité.

 

Cela fait un peu plus d’une semaine que j’ai repris la cigarette électronique et (presque) abandonné complètement la tueuse. M’étant solidement équipé, un peu trop d’ailleurs, de plusieurs modèles je mesure le chemin parcouru depuis mes tout débuts fin 2007, début 2008. J’ai donc acheté une batterie joyetech  eGo C  twist de 1000 mAh, avec un atomiseur (cartomiseur, clearomiseur, comme vous voudrez ) stardust, une EMOW de Kanger, un iStick de eLeaf, un mini Cloupor, des atomiseurs Aspire BDC et Mini Nautilus et une bonne quinzaine de liquides différents.

Flech_Rouge

Les batteries:

batterie-egoLa première constatation est que le pas de vis 510 / eGO  s’est imposé et c’est une excellente chose. Pour mémoire la 510 a été lancée en 2009 par Janty et la eGo tout début 2010 également par Janty qui après avoir révolutionné le marché avec ces deux produits ne nous à plus proposé grand chose d’innovant. De même que le switch (également lancé par Janty avec sa Kissbox) est désormais présent sur toutes les batteries. Pour mémoire, on se souviendra que les premières batteries de 180 mAh la plupart du temps, fonctionnaient par dépression. C’est à dire que lorsque l’on aspirait, une membrane à l’intérieur de la batterie se déplaçait pour établir le contact. Je ne vous dis pas la galère, il fallait parfois aspirer comme un boeuf pour obtenir un contact éphémère et parfois le contact établi celui-ci continuait même si vous arrêtiez d’aspirer ! Sans compter qu’avec 180 mAh et au mieux 360, vous en étiez quitte pour la recharger 4 fois par jour! Ceci dit depuis le lancement de l’eGo par Janty puis généralisée par la suite grâce à Joyetech à partir de mars 2010 la question de la batterie était en grande partie résolue. Et les batteries à tension variable ont apporté un véritable plus. Et « last but not least », les très performants mini mod’s à grosse capacité comme l’Istick ou le Cloupor sont un must.

Les atomiseurs (clearomiseurs, cartomiseurs …)

Montage-atomiseursCe n’est qu’en mars 2011 (il n’y a même pas tout à fait trois ans) que Joyetech avec l’ego T, allait ouvrir la voie à la grande révolution de la cigarette électronique, à savoir l’utilisation de réservoir de liquide alimentant directement la résistance au lieu des infâmes cartouches dont on arrivait avec beaucoup de mal a tirer 3 bouffées de suite et attendre au moins 5 minutes avant que le liquide contenu dans le coton des cartouches veuille bien imbiber à nouveau la résistance. Sans parler de devoir sans cesse enlever la cartouche pour y déverser au mieux 5 ou 6 gouttes de liquide. Il y avait bien la technique du « dry » qui consiste a verser directement 5 ou 6 gouttes sur l’atomiseur, mais coté pratique on repassera. Aujourd’hui la cartouche avec du coton imbibé fait partie de la préhistoire.

Les 4 modèles que j’ai sous les yeux et tous ceux dont j’ai pu voir la description ( merci à l’excellent site « Vaping Post » et surtout à Denis COUGNAUD) sont tous basés sur le même principe, à savoir du liquide qui se transfère directement vers une petite bourre entourant ou effleurant la résistance de l’atomiseur. Certains, comme le Stardust, utilisent encore une mèche mais le principe reste le même. De même les résistances sont aujourd’hui beaucoup mieux calculées et sans rentrer dans les détails du dual-coil, bvc, etc … toutes sont en mesure de délivrer une vapeur abondante et sans faille. Quant à leur capacité entre 1,8 et 5 ml pour les plus répandues elles permettent de tenir la journée.

Les liquides:

Il est très difficile de parler des liquides car c’est un sujet très subjectif. C’est à dire qu’un liquide que votre voisin va adorer, vous allez vous le détester. Et franchement je ne vois pas de gros progrès dans ce domaine si ce n’est que le dosage 80% de PG 20% de VG semble le plus répandu et le plus équilibré. J’en ai essayé une quinzaine et ce petit goût sucré me gène toujours, sans parler des arômes, mais là c’est question de goût. Si certains vont s’extasier avec l’arôme framboise ou fruit de la passion, d’autres rechercheront désespérément à retrouver le goût de leur cigarette préférée. Mais ne désespérons pas, je suis sûr que quelque part on est en train de plancher sur un arôme « couscous » ou « cassoulet  »  😀

Les prix:

On peut considérer qu’ils ont été divisés au moins par 2. Début 2008 pour acheter une « pen » (seul modèle disponible au départ) vous deviez débourser une centaine d’euros avec une seule batterie de 320 mAh et un seul atomiseur et surtout vous armer d’énormément de patience et contrôler vos nerfs. Aujourd’hui pour une quarantaine d’euros vous pouvez vous équiper d’une batterie eGo Twist de 1.000 mAh et d’un atomiseur Aspire BDC par exemple qui vont marcher à la perfection.

Enfin, un petit mot pour remercier ceux qui m’ont aidé dans ce retour. Merci à Nelly de AlterCig, à Nicolas de e-Brumair pour leur conseils et à Hominine pour ses encouragements. Sans oublier que la lecture de l’excellent site Vaping Post et les encouragements de Ghyslain me sont d’une aide précieuse pour ce retour au vapotage.